Tel est le paysage qui se présente lorsque l’on se retourne, après s’être extrait par la gauche de la combe : il est parfois bon de marquer une pause, tant pour souffler que pour bien profiter d’un paysage qui ne se présentera plus de la même manière d’ici quelques pas.
Au fond, se distingue la brèche de Valchevrière, qui émerge à peine de la couche nuageuse.
Arrivé au col s’offrent plusieurs possibilités :
redescendre dans la vallée vers Saint-Paul de Varces, entamer le circuit en boucle par le versant est avec retour par le Col Vert, ou poursuivre l’ascension au Nord vers le Pic Saint-Michel.
Profitant de l’accessibilité offerte par ce tapis blanc tout neuf, j’avais opté ce jour là pour une autre alternative : couper droit dans les sapins vers la Combe Oursière, au dessus des Allières. Une occasion d’observer les traces fraîches de chamois et bouquetin, qui fréquentent plus volontiers les pentes boisées que les indiscrètes pentes dépourvues de végétation.
Profitant de l’accessibilité offerte par ce tapis blanc tout neuf, j’avais opté ce jour là pour une autre alternative : couper droit dans les sapins vers la Combe Oursière, au dessus des Allières.
Une occasion d’observer les traces fraîches de chamois et bouquetins, qui fréquentent plus volontiers les pentes boisées que les indiscrètes pentes dépourvues de végétation.
Un blanc cotonneux que seules quelques traces de chamois mâculent, des sapins bien chargés, un azur au bleu profond, des lignes doucement courbées : la carte postale n’est pas très loin…
Trois jours plus tard, après qu’eut soufflé un vent chaud, les 30 bons centimètres de neige allaient fondre.