Du haut de ses 2770 mètres, le Col de l’Iseran attire, quelqu’en soit la raison : touristes avides de panoramas prenants, randonneurs au long cours, cyclotouristes/sportifs sur les traces du Tour de France, curieux de toutes natures… Ce passage emblématique sur la Route des Grandes Alpes interpelle par l’affront qu’il fait à la montagne de parvenir à hisser des trains de camping-cars à cette altitude, normalement l’apanage de randonneurs confirmés.
La région elle-même interpelle par les chantiers titanesques qui y ont été entrepris : outre le col lui même, on remarque le franchissement des gorges de l’Isère et le barrage de Tignes.
Ce dernier fut malheureusement, comme de nombreux barrages construits dans la région, à l’origine de drames familiaux, le village de Tignes gisant au fond du lac du Chevril.
Le col relie Val d’Isère à Bonneval s/Arc par une route ouverte moins de cinq mois par an, la nature reprenant vite ses droits hivernaux. Et à une telle altitude, elle a naturellement le dernier mot.
Cela va sans dire, les paysages de montagne qui se découvrent au fur et à mesure de l’ascension sont simplement exceptionnels.