Encore un beau champ qui a disparu, victime d’une affaire entre un agriculteur et un promoteur. Le champ a été remplacé par un ensemble de petits immeubles. Limités à 2 étages certes, mais le promoteur s’est rattrappé en en collant le plus possible au mètre carré.
Champ disparu aux Iles
Un scénario des plus classiques sur Grenoble, avec les sociétés Trignat et Teillaud dans les rôles du bétonneur à tout prix.
Le champ de la photo a même été le cadre d’une histoire invraisemblable, une loi ayant été votée pendant l’été 2006 qui prévoyait l’extension du périmètre inconstructible autour des pipelines. Un pipe traverse précisément le champ. La construction d’un immeuble avait commencé avant l’été, en règle avec les lois d’alors. Un permis modificatif a été déposé quelques jours après que la nouvelle loi soit passée. Résultat le bâtiment s’est retrouvé frappé d’inconstructibilité, et le promoteur a du remettre le terrain en état, après d’âpres tentatives d’arrangement.
Profitons bien des derniers champs qui résistent encore ça et là, cela devient un spectacle rare. Cette pression urbaine inquiète et désole. La mairie insiste sur le fait que l’augmentation du nombre de logements est indispensable pour maintenir la population à un niveau constant (lisez : encaisser un volume d’impôts constant) du fait du nombre croissant de famille monoparentales, cette explosion urbanistique laisse malgré tout un sentiment bien amer.
La Chartreuse telle que la voient les Sassenageois : Rocher de l’Eglise, la Pinéa et la moitié du Néron (de gauche à droite).
